AccueilIntroductionFrance-VarGrèce-CrèteExtraitsBoutiqueEncadrement
France-Var / Blavet - Estérel

Blavet - Estérel

Massif de l’Estérel : Terra sterilis, rupina fertilis1 !

Que l’on aime ou pas s’approcher des côtes populeuses fussent-elles d’Azur ; que l’on aime ou pas rouler sur des routes en corniche, fussent-elles d’Or ; que l’on aime ou pas les marches d’approche vers des falaises cachées sous le couvert des arbousiers ; que l’on aime ou pas la gestuelle spécifique parfois imposée par une étrange roche rougeoyante : difficile de rester insensible aux charmes de l’Estérel. Difficile de rester insensible aux charmes de cette enclave sauvage et préservée au cœur du territoire le plus convoité de France, charnière entre les départements des Alpes Maritimes et du Var.
Unique en son genre, ce massif montagneux aux origines volcaniques doit son nom à la pauvreté de son sol, dur, acide et lessivé par les pluies, que les envahisseurs romains baptisèrent : « Terra Sterilis ». Vingt et quelques siècles plus tard, le même massif fait partie des sites d’escalade les plus remarquables de Provence. Car, d’un point de vue de grimpeur, si la terre y est stérile, la roche y est abondante et fertile. N’y recense-t-on pas 500 longueurs de tous niveaux qui ont fleuri sur 13 falaises différentes ? « Rupina fertilis » auraient proclamé les romains s’ils avaient été plus férus d’escalade sportive que de conquêtes militaires !
1Terre stérile, roches fertiles.

Et encore, cet inventaire - finement détaillé dans le topo-guide - ne tient pas compte des sites où l’escalade est malvenue, pour ne pas dire interdite, comme la grande falaise de Roquebrune, ni des petits blocs confidentiels dispersés autour des Gorges du Blavet, ni des nouveautés par trop récentes que la rumeur dit majeures, élitistes et nombreuses. C’est dire qu’il y a de quoi faire pour qui veut poser les doigts sur cette roche effusive si particulière. Car les falaises du coin ne sont rien de moins que des coulées de laves ou des cheminées d’anciens volcans mises à notre portée par l’érosion. Les plus anciennes datent de la fin de l’ère primaire (-280MA) alors qu’apparaissent sur la planète les premiers mammifères, d’abord constitué d’un basalte auquel succèderont les fameuses rhyolithes amarantes (que l’on appelle aussi porphyres rouges de l’Estérel). Les plus récentes, et les dernières à ce jour, remontent à l’ère tertiaire (-60MA), alors qu’apparaît tout juste l’ordre des primates. Elles concluront en beauté l’activité volcanique du massif en délivrant parcimonieusement la précieuse Estérellite ou porphyre bleu, tandis qu’inexorablement, la Corse2 , qui jusqu’ici faisait cause géologique commune avec l’Estérel, décide déjà de jouer la carte de l’autonomie et se détache irrémédiablement du continent.
2La Corse constitue avec la Sardaigne une micro plaque continentale qui jadis était accolée au continent.

L’Estérel :

« A chaque heure du jour, l'Esterel change d'effet et charme les yeux.
La chaîne des monts correctement et nettement dessinée se découpe au matin sur le ciel bleu, d'un bleu tendre et pur, d'un bleu pourpre et joli, d'un bleu idéal de plage méridionale. Mais le soir, les flancs boisés des côtes s'assombrissent et plaquent une tache noire sur un ciel de feu, sur un ciel invraisemblablement dramatique et rouge. Je n'ai jamais vu nulle part ces couchers de soleil de féerie, ces incendies de l'horizon tout entier, ces explosions de nuages, cette mise en scène habile et superbe, ce renouvellement quotidien d'effets excessifs et magnifiques qui forcent l'admiration et feraient un peu sourire s'ils étaient peints par des hommes.»

Guy de Maupassant (Sur l'eau - 1888 )

Le pays Rouge Vert Bleu

Reste que ces roches demeurent d’une composition et d’une texture comparable au granit dont elles sont chimiquement assez proches. Comme leur principale qualité est la dureté, on a longtemps taillé dans la rhyolithe des pierres à meule pour les moulins à huile et à céréales, extractions dont vous trouverez encore les traces sur certains sites. En ce qui nous concerne, cette dureté met les voies du massif à l’abri d’une patine excessive et il est par conséquent rare que l’adhérence ne soit pas au rendez-vous. Quant à la couleur rouge, les spécialistes s’accordent à en faire porter la responsabilité à l’oxydation du fer contenu en proportion non négligeable dans cette roche. Un rouge qui se décline tout en nuances en fonction de la luminosité et tranche avec le vert des forêts, ou celui, presque fluorescent des lichens, lorsqu’ils ont été suffisamment abreuvés par les cieux. D’ailleurs les bleus sont représentés par des joueurs provençaux incontournables : le ciel et la mer. Ils offrent à eux deux une palette remarquable du cyan à l’indigo en passant par l’aigue-marine selon le moment de la journée et l’angle d’incidence de la lumière.

Dans ce festival des sens, la végétation n’est pas en reste. La garrigue odorante domine avec ses genévriers, ses pieds de lavande, de thym et de romarin. L’arbousier abonde, la bruyère est très présente, le ciste dispute le terrain aux genêts, l’odeur suave de la myrte vous caressera souvent les narines quand ce n’est pas le pistachier avec sa senteur caractéristique de térébenthine. Les ubacs abritent des fougères et des houx, tandis que la strate arborée compte bon nombre de spécimens de chêne liège, de pins et d’eucalyptus. Mais ne perdons pas de vue qu’une grande partie de la forêt de naguère a disparu suite aux incendies (d’origine plus que douteuse) qui affectent régulièrement le massif. Rien qu’en 2003 c’est 10 à 13% des arbres qui sont partis en fumée… C’est la raison pour laquelle, en période d’alerte (grosse chaleur, vent violent) les autorités ferment les pistes qui donnent accès aux sites situés le plus au cœur du massif.
Heureusement, la rhyolithe résiste à la chaleur et la végétation méditerranéenne renaît vite de ses cendres, à l’instar du chêne liège dont l’écorce constitue un isolant thermique lui permettant de survivre aux flammes. Mais la qualité du couvert arboré d’antan sera-t-elle un jour retrouvée ? Rien n’est moins sûr, la garrigue supplante la forêt et les risques d’inflammabilité n’en sont que plus importants…

Un rocher plein de surprises

Incendies mis à part, dans ce lumineux paysage odorant et coloré, 13 secteurs différenciés permettent de s’en mettre plein les bras ou, tout du moins, de se faire plaisir selon son niveau. Si la rhyolithe demeure le point commun de tous ces sites (encore qu’il y ait quelques nuances dans la texture et la granulosité), les différences d’exposition (sommet de colline ou fond de vallon), d’orientation, ou de pendage (dalle raide, dalle inclinée, dévers) apportent une variété certaine dans les styles d’escalade rencontrés.
D’autres surprises géologiques méritent d’être mentionnées : certaines voies se développent sur d’imposantes lames plus ou moins fines, d’autres le long de dièdres parcourus de fissures de toutes tailles (parfois si larges…), d’autres encore, ont leur itinéraire compliqué par des volumes plus ou moins cubiques, à franchir ou à contourner. Les bulles et cloques de gaz que la lave contenait alors qu’elle était encore chaude et visqueuse ont laissé des traces en creux souvent utilisables comme préhensions : des monos, des bi et tri-doigts quand ce ne sont pas de véritables baquets, qui ne sont pas sans rappeler les « taffonis » corses et sur lesquels on peut se suspendre à deux mains les pieds dans le vide… Les poches gazeuses plus importantes ont réservé des cavités de toutes tailles, les plus importantes atteignant le volume d’une caverne. La réglette plus ou moins franche est omniprésente, la fissure fréquente, les inclusions de cristaux proposent parfois de véritables marches pour les pieds mais le plus souvent quelques finaudes options de gratonnage. Pincer entre le pouce et d’autres doigts un filon de minéral différent, un petit cube ou une petite lame parallélépipédique n’est pas rare…
C’est dire si votre inventivité sera une qualité utile dans l’Estérel. Sachez-le, elle ne remplacera pas l’habitude du rocher. Prenez donc le temps de vous acclimater à cette gestuelle spécifique sous peine de rejoindre les rangs de ceux qui trouvent bien dures les voies d’échauffement !

Une palette de 13 sites

Mais si l’escalade d’ici n’était que cérébrale cela se saurait. Précision et rapidité sont de mise, sous peine d’être rapidement vidé, et un peu de force dans les doigts n’est pas non plus inutile, bien qu’en fonction des sites choisis, la dimension physique soit plus ou moins au rendez-vous. Une bonne raison d’ailleurs pour bien se renseigner avant votre visite afin de choisir la falaise qui correspond le mieux à vos aspirations de grimpeur, car il est parfois coûteux en temps de passer de l’une à l’autre.

Ces sites d’importance inégale se répartissent schématiquement selon deux zones géographiques distinctes, séparées d’une vingtaine de kilomètres. L’une au nord ouest de l’agglomération de Fréjus/Saint-Raphaël (Gorges du Blavet et sites satellites) et l’autre à l’est (sites de Roussivau du Perthus et du Cap Dramont). Question équipement il y a aussi une grande variété, bien que l’on puisse dire qu’il soit globalement plutôt conforme aux exigences du moment. Parfois irréprochable, on trouve cependant des passages engagés et plus rarement exposés. Dans certaines voies « de caractère » on le dit même élitiste, pour d’autres, l’esprit « terrain d’aventure » a été conservé et il vous faudra prévoir le matériel adéquat. Assurément de quoi alimenter de longues conversations de comptoir, surtout si par malchance ou par fourvoiement vous découvrez un relais mono point qui, sans dater de l’époque romaine, est cependant plus âgé que vous et a vraisemblablement moins bien vieilli que les boissons qui vous sont proposées…
Mais, gladiateurs des temps modernes, inutile de conjurer le mauvais sort par la formule rituelle « Ave Caesar, morituri te salutant3 », rassurez-vous ! Grâce aux rééquipements passés, présents et à venir, de tels vestiges sont devenus rares : reliques rétrogradées au rang de témoignages des seventies…
3 " Salut à toi César, ceux qui vont mourir te saluent (phrase que prononçaient les gladiateurs devant la loge impériale avant le combat).

L’île d’or :

Source d’inspiration pour Hergé, comme pour Maupassant l’île Noire, pardon, l’île d’Or, a de quoi titiller l’imagination. Sa moyenâgeuse tour de guet en rhyolithe a été érigée sous le règne d’Auguste 1er, un médecin aussi excentrique que fortuné, lequel s’est autoproclamé Roi de l’île en 1913 ! Elle n’est plus de nos jours le théâtre de fastueuses réceptions, pas plus que le repaire d’une bête monstrueuse, ni celui de faux monnayeurs. Elle est surtout fréquentée par de nombreux plongeurs tandis que les 16 petits enfants du dernier acquéreur viennent régulièrement y séjourner.

Tempus fugit & carpe diem4

Car 1972 est une année importante pour l’Estérel… Alors que l’on entend pour la première fois Claude François (encore vivant) chanter « Le lundi au soleil » et Michael Jackson (encore noir) chanter « Got to be there », c’est cette année-là que le trio des précurseurs de l’escalade sportive en Estérel (Denégri/Lorre/Maréchal) consacre ses week-ends au Perthus. C’est cette année-là qu’il bivouaque à la falaise pour nous créer « Le passage du toit », « La voie du surplomb » et bien d’autres, scellant au mortier tiges et broches maison. Des gamins les admirent, ils s’appellent Christian Rive, Pascal Pierron, Philippe Roca et Dominique Suchet. Ils partiront un jour essaimer dans le massif et ailleurs avec le style, le brio, et l’efficacité dont on a pu entendre parler. Rejoints par d’autres garçons tels Olivier Mansard, Pascal Sparrapan, Jean-Noël Estève ou le doué Patrick Taton, ils enrichiront au fil du temps le patrimoine escalade du Massif : Le Blavet, Roquebrune, le Dramont, Colle Rousse... L’histoire est toujours en marche. Christophe Louis et Antonin Rhodes tiennent actuellement le témoin, encore au Blavet, dans les parties les plus déversantes, quelques 35 années et 5 ou 600 longueurs plus tard…
L’Estérel, s’enrichit toujours de nouvelles voies, comme une langue vivante s’enrichit toujours de nouveaux mots. Spécialistes comme débutants, adeptes de l’escalade en ermite ou sportifs sociables, partisans de la grimpe les pieds dans l’eau ou amoureux de falaises dérobées peuvent y trouver un langage commun : celui de ceux qui savent savourer l’instant présent.
Carpe diem, les gars, carpe diem !
4Le temps passe & cueille le jour.

Estérel Pratique :

Le topo-guide est présenté [ici]

Le Massif de l’Estérel se situe à proximité de l’agglomération de Fréjus/Saint-Raphaël entre Cannes et Saint-Tropez. Celle-ci est desservie par l’autoroute et par le rail (TGV). L’aéroport de Nice n’est qu’à 45 min de la ville, l’aéroport de Toulon-Hyères à 1 heure et l’aéroport international de Marseille à 1h30.

Hébergement : La région offre à tous les budgets, non seulement 300 jours de soleil par an, mais aussi la plus grande capacité d’hébergement du Var. Elle laisse donc le choix entre 68 hôtels, 18 résidences hôtelières, 34 campings (dont 6 à la ferme), 9 villages et centres de vacances, 196 locations saisonnières et une auberge de jeunesse ! Vous trouverez tout cela dans le détail auprès des offices du tourisme suivants :

Office Municipal du Tourisme de Roquebrune-sur-Argens
12 Avenue Gabriel Péri, 83520 ROQUEBRUNE/ARGENS
Tél. : + 33 (0)4 94 19 89 89 - Fax : + 33 (0)4 94 19 89 80
Site Internet : www.roquebrune.com ; e-mail : tourisme@roquebrunesurargens.fr

Office Municipal de Tourisme de Saint-Raphaël
Quai Albert 1er BP 21
83702 Saint-Raphaël cedex
Tél. + 33 (0)4 94 19 52 52 - Fax. + 33 (0)4 94 83 85 40
Site Internet : www.saint-raphael.com ; e-mail : information@saint-raphael.com

Office du tourisme de Fréjus
325, rue Jean Jaurès, 83600 - Fréjus
+ 33 (0)4 94 51 83 83 et + 33 (0)4 94 51 00 26
www.frejus.fr ; e-mail : tourisme@frejus.fr

Office de Tourisme de Bagnols en Forêt,
575 grande rue, 83600 Bagnols-en -Forêt
Téléphone +33 (0)4 94 40 64 68- Fax +33 (0)4 98 11 30 68
www.ot-bagnols.com ; e-Mail : bagnols-en-foret.tourisme@wanadoo.fr

Topo : L’achat d’un topo est rarement superflu et mais ici il est particulièrement utile. Les sites sont relativement disséminés, et les falaises souvent dissimulées par la végétation ou au fond de gorges, donc pas toujours visibles de la route. Sur la dernière refonte de l’ouvrage, il a été fait un effort particulier sur la cartographie et les descriptions d’accès. Sur place, on peut se le procurer dans les librairies et les magasins de sport de l’agglomération et auprès de la majorité des offices du tourisme cités ci-dessus. Sur Internet vous l’obtiendrez rapidement, notamment sur www.lacorditelle.com. Le prix généralement constaté est de 24 Euros.

Sites Autour des Gorges du Blavet

La rivière Blavet éponyme de ces gorges.Accès routier :
  • Sortie d’autoroute « Le Muy » ou « Puget sur Argens », selon que l’on arrive par l’ouest (Aix en Provence) ou par l’est (Nice). Rejoindre un grand rond point pour prendre en direction de « La Bouverie » puis de « Bagnols en Forêt ». Au croisement avec le CD 47 (route qui relie le village de La Motte à celui de Bagnols), tournez à droite puis montez sur 1,8 km.
  • Parkings : P1 à P6 selon le site que vous voulez rejoindre. Comme sur tout parking ne laissez rien à l’intérieur de votre véhicule qui puisse tenter d’éventuelles personnes mal intentionnées.



1. Face Sud : 10 secteurs différents pour 80 voies du 3a au 7c+. Hauteur de 8 à 30 m. C’est un secteur qui conviendra à un large public. Orientation sud.
Accès : Dans le seul virage en épingle à cheveux des parages, au niveau de P2 commence une piste dont l’accès est défendu par une barrière blanche. L’emprunter presque jusqu’à son terme, puis descendre à droite, plein sud, sous un chêne liège repéré par un cairn. Suivre ce sentier pendant à peine 5 min, jusqu'à ce qu'il débouche au sommet d'une petite barre que l'on franchit sur sa partie gauche par une courte et facile désescalade. Une fois au sol, partir à droite ou à gauche selon le secteur convoité car les voies se répartissent des deux côtés. Temps d’approche : 10 min.

2. Petit Canyon : 28 voies, du 3c au 7b sur deux secteur l’un d’orientation Nord, l’autre Sud et Est. Hauteur des voies : de 12 à 30 m. C’est un site qui conviendra aussi à un assez large public et qui permet de jouer avec l’ombre et le soleil sans grand déplacement.
Accès : En rappel ou en désescalade depuis le sommet. Le Petit Canyon est visible depuis l’extrémité de la piste fermée par une barrière blanche du parking P2.
Temps d’approche : environ 5 minutes.

3. Rive droite : Environ 140 voies, certaines en plusieurs longueurs, du 4c au 8b sur une dizaine de secteurs. Présence de nombreuses voies dures récemment équipées et de quelques anciennes voies d’artif'. Ambiance remarquable. Un - si ce n’est le - secteur majeur du Blavet. Equipement parfois élitiste. Orientation Est et Nord. Certaines de voies dures sont toujours à l’ombre et/ou à l’abri de la pluie. Longueurs de 10 à 40 m.
Accès : Emprunter la même approche que pour la Face Sud. Au pied de la barre, se diriger vers l’est, c'est-à-dire à droite face au rocher jusqu’à rejoindre un bon sentier balisé (GR). Le suivre en remontant le cours de la rivière Blavet. Les secteurs s’échelonnent alors sur votre gauche. Temps d’approche : environ 10 min.

4. Rive gauche : Une quarantaine de voies équipées, sur 4 secteurs, du 4 au 7c+ (voire plus difficiles en ce qui concerne les dernières créations).
Hauteur 18 à 35 m. Orientation ouest.
Accès : Idem rive droite, mais 80 m après avoir rejoint le GR, descendre en direction de la rivière et passer le gué puis monter vers l’est pour rejoindre le secteur « Petit Tato » qui est le dernier à droite des secteurs équipés. Temps d’approche : environ 10 min.

5. La Barrique : 25 voies équipées sur 5 tours ou blocs distincts. Orientation sud et ouest dans un niveau de cotation allant du 5- au 7+ et d’une hauteur comprise entre 8 et 20 m.
Accès : Du parking P6, franchir la barrière et emprunter la piste de gauche qui monte jusqu’à une citerne, puis prendre à droite en directions de Gorges du Blavet (panneau). Les tours s’échelonnent sur votre gauche en descendant.
Temps d’approche : environ 15 minutes.

6. L’église des païens : 10 voies du 6a au 7b bien homogènes, de 10 à 20 m de hauteur. Orientation Ouest.
Accès : Du parking P6, rejoindre la citerne (voir ci-dessus), continuer tout droit (ne pas prendre la direction Gorges du Blavet), puis tourner à gauche sur une piste perpendiculaire, enfin, à vue de la falaise, emprunter une sente raide sur votre droite. Temps d’approche : 25 minutes.

7. La Capelle (amont) : Spot d’initiation remarquable. 25 voies récemment profondément remaniées du 3a au 5c de 10 à 20 mètres de hauteur. Orientation : sud et sud ouest.
Accès : Du parking P5, franchir la barrière, dépasser la citerne, puis l’installation de Gaz de France. La petite falaise se trouve 50 m au dessus de la première bifurcation, au bout de 10 min de marche depuis le parking. Notez que compte tenu des travaux d'entretien et d'optimisation effectués à la demande de la FFME, les indications du topoguide peuvent parfois ne plus correspondre à la réalité, tout particulièrement en ce qui concerne les hauteurs des itinéraires et le nombre de points.

8. La Capelle (aval) : Petit secteur composé d’un douzaine de voies jusqu'à 25 mètres de hauteur du 4+ au 6c+ (et un 7b). Ici aussi,compte tenu des travaux d'entretien et d'optimisation effectués à la demande de la FFME, les indications du topoguide peuvent parfois ne plus correspondre tout à fait à la réalité, tout particulièrement en ce qui concerne les hauteurs des itinéraires et le nombre de points.
Accès : La falaise est plus ou moins visible, sur votre gauche et en amont depuis P1 il suffit donc de traverser la chaussée pour trouver le sentier qui vous conduit à la falaise en 3 minutes.

9. Colle Rousse : 23 voies du 4b au 7b. Rocher parfois douteux mais comportant des itinéraires remarquables. Orientation : Est. Hauteur : 12 à 35 mètres.
Accès : Du parking P5, franchir la barrière et monter en direction du château d’eau. Après la citerne, prendre la piste à droite puis suivre le chemin qui monte vers la falaise (cairns). Compter 10 minutes de marche.

Sites Autour de Saint-Raphaël

Accès routier commun : Autoroute sortie « Fréjus ».
  • Pour les sites De Roussivau, Perthus et rocher de Théole : Rejoindre le rond point des Veyssières (CD100) en suivant la direction « Agay par l’intérieur ». De ce rond point caractéristique (menhir), continuer vers Agay sur 1 Km, puis prendre à gauche (panneau indicateur Camping caravaning de l’Estérel). Se garer à proximité de la Maison forestière pour le site de Roussivau, au parking du Col de Belle Barbe pour le Perthus, et enfin sous le site pour le rocher de Théole.
  • Pour le site du Dramont : De la sortie d’autoroute rejoindre le bord de mer à Saint- Raphaël, puis suivre la N98 en direction de Cannes sur 7 km. Se garer au port du Poussaï.


10. Roussivau : 60 voies du 3b au 7b. Voies courtes, pas trop dures assez bien équipées. Orientation : Sud. Hauteur : 8 à 20 mètres.
Accès : De la maison forestière de Roussivau, continuer la piste goudronnée jusqu’au virage, puis prendre à gauche, tout droit en direction de la falaise.
Temps d’approche : 15 minutes pour une centaine de mètres de dénivelé.

11. Perthus : 38 voies du 4b au 7a+. Orientation : Est et quelques voies en face Sud-Ouest. Longueurs de 12 à 40m. Secteur particulièrement sauvage avec quelques voies en plusieurs longueurs, de vieilles voies d’artif’ et de terrain d’aventure.
Accès : La falaise est bien visible au nord du parking du Col du Mistral. Descendre vers le Pont du Perthus, le passer, tourner à gauche, puis à droite après le renfoncement. Prendre le sentier sur 200 m, puis à gauche puis à la bifurcation suivante à droite. Enfin suivre les cairns et les rubans de signalisation accrochés aux branches. Temps d’approche : 30 min et à peine moins de 200 m de dénivelé positif.

12. Rocher de Théole : Anecdotique : seulement 4 longueurs d’initiation dans les niveaux 2 et 3 mais sur une dalle d’une quarantaine de mètres, au calme. Orientation Sud Ouest.
Accès : Depuis le parking, traverser la route et monter vers le rocher. Temps d’approche : 2 minutes.

13. Cap Dramont : Une cinquantaine de voies du 2 au 7c de 10 à 30 mètres de hauteur, d’orientation essentiellement sud et ouest. Un panorama à couper le souffle et, omniprésente, la mystérieuse île d’Or qui, dit-on, fait partie des soixante plus beaux sites de France.
Compte tenu de travaux de rééquipement et d'optimisation du site à l'initiative de la FFME du Var, sur certains secteurs, les renseignement portés sur le topoguide ne correspondent parfois plus du tout avec la réalité, notamment en ce qui concerne les hauteurs et le nombre de points.
Accès : Du parking, rejoindre le quai puis monter les escaliers qui conduisent à une piste goudronnée qui donne accès aux différents secteurs que l’on rejoint en 10 à 15 minutes.

A voir, à visiter :

Pour occuper vos jours de repos et les exceptionnels jours de pluie, les distractions ne manquent pas : vous êtes sur la Côte d’Azur. Il n’y a cependant pas de salle d’escalade à proximité : les plus proche sont à Toulon ou à Nice, mais vous serez peut-être tentés par :
• Les vestiges archéologiques romains : bon, ce n’est certes ni Rome ni Pompéi mais Fréjus s’enorgueillit d’avoir été fondée voici plus de 2000 ans. Il reste de « Forum Julii » quelques vestiges (Théatre, Amphithéatre, Acqueducs, Thermes) qui ne sont pas sans intérêt.
• Le musée archéologique, dans la même cité vaut bien un détour.
• La maison du chocolat : Rue de l'Hospice à Roquebrune-sur-Argens. Gérard Courreau, Maître chocolatier et nougatier de la Commune, y présente sa collection personnelle de boites et objets divers consacrés au chocolat. C'est aujourd'hui près de 5000 objets qui sont exposés.